Chaleur torride à l'opéra Garnier
Il est 18 h30 quand nous arrivons à l' « Opéra Garnier ».Un grand bâtiment massif orné de statues d'or.
Sur la façade de cet opéra est inscrit le nom de grands compositeurs tel que Mozart ou Beethoven.
Cette construction a longtemps été considérée comme l'«Opéra de Paris», mais depuis l'ouverture de l'Opéra bastille en 1989, on la désigne par le seul nom de son auteur :Charles Garnier. Il a une capacité de 1900 places réparties sur 4 étages.
A l' intérieur se trouve une foule de gens habillés très «classe» un peu comme pour une cérémonie mortuaire. Après le spectacle ils se rendrons certai
nement au restaurant très chique et très cher du deuxième étage. Nous empruntons l'escalier entièrement en marbre ( le même que chez
moi ) pour nous rendre aux étages supérieurs. Le plafond tout en mosaïque nous fait rêver.
Enfin arrivé au 4eme étage sans ascenseur, on nous présente nos places. Les sièges sont minuscules et inconfortables, pour preuve, David
nous dit « y a une p'tite vielle qui m' a frappé parce que mon genou lui est arrivé dans la tronche !! » Quand à Emilien, lui avait la tète entre les genoux d' une « chinoise » qui n'était pas anorexique !
Bref, cette immense et m agi que salle est éclairée par un gigantesque lustre de plusieurs tones. Mieux vaut ne pas se trouver en dessous! La décoration est somptueuse avec énormément de dorures et de peintures.
Mais pour ce qui est du spectacle (« Gulio Cesare » de Haendel )il raconte l'histoire de César qui se rend en Egypte et tombe éperdument amoureux de Cléopâtre qui cherche elle a retrouver sa place de reine d'Egypte. La mise en scène très originale de Laurent Pelly nous a étonnés. En effet, un opéra qui se déroule dans un musée nous rappelle un certain film... La tête de Pompée de 1 mètre de haut ammenée sur un transpalette nous a fait plutôt rire. De plus la chanteuse principale, Cléopâtre interprétée ce soir par Jane Archibald était particulièrement dénudée. Ce qui a pu gêner un certain nombre de personnes, où pas ?
Au 2eme entracte alors la soif nous envahi, nous pauvres éleves de seconde démunis d'argent voyons M. Ruault revenir une glace à la main … En fait 4h30 de spectacle c'est très long sous une pareille chaleur !
Victor et Léo